En-tête Les Échos du CA

Ce mois-ci, on vous parle d’IA (oui, encore), d’apprentissage des langues et d’une importante table ronde (oui, oui, avec des êtres humains)!

Les directions d’entreprise veulent se mettre à l’IA

Selon un communiqué de presse relayé par Le Lézard, une nouvelle étude de DeepL révèle que plus de 70 % des directions d’entreprise veulent adopter l’IA en 2025, dont 25 % pour des tâches spécialisées comme la traduction. Le fondateur et DG de DeepL y explique que « l’anglais est devenu la langue de prédilection des entreprises internationales. » La traduction par l’IA répondrait donc aux besoins des 80 % de la population mondiale qui ne le parle pas couramment.

L’apprentissage des langues en déclin

À la lumière de l’étude de DeepL, on ne se surprendra pas d’apprendre que l’apprentissage d’une autre langue que l’anglais est en déclin aux États-Unis. Cet article de Multilingual révèle que les taux d’inscription aux cours de langue dans les universités états-uniennes ont chuté de plus de 16 % entre 2016 et 2021. Pourquoi apprendre une autre langue quand le monde entier accepte d’utiliser la nôtre? On se veut ironique ici…

Le top 10 des mots de l’année selon Le Robert

Sans surprise, les mots choisis par Le Robert sont plutôt centrés sur la France. On y retrouve cependant des mots qu’on a beaucoup utilisés de ce côté-ci de l’océan, comme colistier, féminicide et paralympique (et la nomenclature des parasports).

Révision humaine de la traduction par l’IA? Pourquoi donc?

Cette nouvelle concernant une belle bourde de Microsoft France ne semble pas avoir fait les manchettes au Québec, mais elle ne nous a pas échappé. Il semblerait que Microsoft ait décidé d’utiliser uniquement l’IA pour toutes ses traductions, y compris cette campagne publicitaire. On vous laisse découvrir le résultat.

L’IA au service des langues autochtones

Encore l’IA?! Oui, mais cette fois, c’est pour une bonne cause. Meta s’associe à l’UNESCO dans le cadre du projet Language Technology Partner Program, dont l’objectif est de préserver et promouvoir les langues autochtones menacées d’extinction.

L’ACGL à une table de concertation sur le secteur linguistique canadien

Le 18 février dernier, le président de l’ACGL, Antoine Raimbert, a eu le plaisir de participer à la première table de concertation organisée par M. Lymburner et le Bureau de la traduction et de faire entendre la voix de l’ACGL. Aux côtés de nombreuses parties prenantes professionnelles et universitaires, l’ACGL a pu communiquer les enjeux et les visions de ses membres et contribuer activement aux réflexions sur le présent et l’avenir des professions langagières. Il a été question de formation, de relève, de technologies et d’IA, de spécialisations, de reconnaissance et de bien d’autres sujets. Prochaine table ronde dans quelques semaines. Pour en savoir plus, lisez la publication de M. Lymburner.

L’ACGL a à cœur la relève!

C’est la saison du recrutement pour les stages estivaux. Alors à tous les employeurs, n’oubliez pas qu’accueillir un stagiaire en gestion ou en traduction présente de nombreux avantages, entre autres.

  • Identifiez de nouveaux talents en réduisant vos coûts de recrutement.
  • Comblez rapidement des besoins temporaires.
  • Profitez d’un vent de fraîcheur et d’idées nouvelles.
  • Valorisez vos équipes en place grâce à la transmission de leur savoir.

De plus, vous pouvez obtenir une subvention qui couvre jusqu’à 50% du salaire des stagiaires, ainsi que des crédits d’impôt.

L’Université de Montréal, membre de l’ACGL, vous invite à en apprendre davantage dans cette publication LinkedIn et sur son site.

Bonne lecture!